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Accepter ce qui est


Laissons nos enfants être des enfants. Liberté de l'enfance et amour!
Laissons l'enfance se dérouler doucement, et acceptons les imprévus!


Par moments, c’est un très grand défi pour moi d’accepter les choses telles qu’elles sont. Je voudrais parfois que les enfants soient plus autonomes, que ma petite cesse de crier “maman” 1000 fois par jour ou que le ménage du printemps puisse se faire au printemps…!



Il y a eu d’autres moments où je voudrais fuir au spa pour la journée (ou plutôt pour la semaine) ou soudainement pouvoir dormir toute la nuit sans aucune interruption. Dans ces moments-là il m’arrive de me plaindre, de me décourager, de trouver que tout est long et pénible et parfois de vouloir changer de vie!



Quand je me vois entrer dans un tel cycle de négativité, tout devient plus difficile et les enfants se comportent d’une manière moins souhaitable. Pourquoi? Parce que dans ce temps-là je mets l’emphase sur ce qui ne va pas et je m’impatiente de ne pas voir la lumière au bout du tunnel! En d’autres mots: je n’accepte pas de voir la réalité telle qu’elle est.



La vie passe tellement vite. Les enfants doivent changer de paires de souliers à chaque 6 mois, sinon plus. Les douzaines de muffins se vident à la vitesse de l’éclair. Les saisons se succèdent sans qu’on prenne toujours le temps d’en profiter…On ne peut pas vraiment se permettre de perdre du temps si précieux à être négatif! Pourtant, c’est complètement humain (et normal) de se décourager une fois de temps en temps.






Une solution afin de combattre la négativité



Je crois que ceci est une bonne solution afin de briser le cycle de négativité: prendre le temps de vivre ce qui est là, devant nous. Pour cela, il faut accepter ce qui est: ce que la vie nous offre à ce moment précis. Par exemple, ça peut vouloir dire d’accepter la phase dans laquelle notre enfant se trouve. Accepter notre fatigue et le fait que ça va se passer très bientôt. Accepter qu’on a moins de temps pour soi quand on a de jeunes enfants. Accepter qu’on a moins de temps de couple. Accepter qu’on a moins de vie sociale par moments. Accepter qu’on ne peut plus partir de manière spontanée pour la fin de semaine. Accepter qu’on dépense de l’argent pour des choses, des activités ou des meubles qui sont souvent destinés aux enfants, etc. Vous voyez? Peu importe ce qui est votre “irritant” à vous, en acceptant la réalité on se retrouve moins dans la résistance. Ça vous paraît peut-être trop “bouddhiste” ce que je dis ou impossible à atteindre… mais je suis convaincue qu’un état d’esprit plus léger et zen est à notre portée à toutes.







Ne pas résister



La résistance, c’est gros. Résister à quelque chose d’inévitable nous place dans une situation de stress. La résistance est le contraire de l’acceptation… mais l’acceptation ne veut pas dire de se résigner ni de baisser les bras. Ça ne veut pas dire non plus de ne pas souhaiter mieux ou de ne pas travailler à améliorer les choses. Je crois que tout ça va de pair.



Je peux accepter que ma maison est en désordre DANS LE MOMENT PRÉSENT tout en me disant que je vais tenter de mieux guider mes enfants pour le rangement dans le futur (ou d’entreprendre des démarches afin d’inciter à une plus grande coopération de leur part). Je peux aussi planifier de trouver un meuble de rangement ou de faire don de quelques jouets. Dans le moment présent il n’est pas toujours possible de faire le changement souhaité aussi vite qu’on le voudrait: il y a souvent une obligation qui nous attend: c’est l’heure du coucher, du repas, de quitter la maison, etc. C’est dans ces moments-là où CHOISIR de se placer dans l’acceptation est un outil précieux et très puissant. On ne résiste pas inutilement. On voit, on comprend, on accepte et ainsi on se détend. On décrispe. On recommence à sourire :).



Je ne propose pas le détachement total, ni la négligence ou le je-m’en-foutisme. Je propose une attitude face à notre vie de famille qui nous permet de mieux compartimenter afin de profiter des beaux moments, tout en améliorant ce que l’on peut lorsque c’est le bon temps. Bref, on reste dans l'instant présent! Cependant, on sait que le soir venu, ou le lendemain, la situation sera différente et nous pourrons agir ou apporter les changements dont on a tant besoin.



C’est ce genre d’attitude face à notre vie de famille qui nous permet de ne pas perdre patience, de ne pas crier, de moins stresser et surtout de ne pas avoir des attentes irréalistes qui nous font sentir inadéquates ou malheureuses. Vous voyez le portrait?



En sortant de la résistance je peux être disponible pour ce qui est. Prenons un exemple fictif. Mon enfant voulait me faire une surprise en faisant des crêpes mais la cuisine est un désastre et il a cassé un bol dans le processus. Suis-je capable de voir ce qui est beau dans cet événement? Bien sûr, je dois admettre que ce n’est pas toujours possible. Parfois on n’a juste plus l’énergie pour trouver cet espace en nous. Il y a des journées où on est davantage en mesure de puiser dans nos ressources internes pour VOIR la réalité. Il voulait être autonome. Il voulait nous faire une surprise. C’est vraiment bon pour son développement d’essayer des choses nouvelles. Ça peut aussi aider de se rappeler à quel point on va en rire dans quelques années et on peut prendre une photo pour garder en souvenir! Personnellement, quand je sens que je passe une journée plus difficile, je pense aux mamans et aux papas que je connais et qui m’inspirent. J’imagine ce qu'ils feraient et diraient devant leur enfant tout sale qui a essayé de faire des crêpes…



Ces petits moments précieux, essayons d’en profiter! Toutes ces situations loufoques, adorables et un peu bordéliques: être coincés dans le trafic avec un enfant qui hurle, les chicanes de la fratrie, un enfant enrhumé qui nous prive de précieuses heures de sommeil, etc…tous ces moments vont passer. On sera capable de se les remémorer plus tard avec un petit sourire en coin, en racontant à notre famille comment on a passé des journées éprouvantes! Ces journées où les enfants étaient bébés, bambins, petits ou jeunes ne se représenteront plus. Ils seront gravés dans notre mémoire comme une époque bien à part de tout le reste de notre vie.





L’impermanence des choses



Bref, tout ça, ça me permet de relativiser.



Il y a un concept qui m’inspire beaucoup et auquel je pense souvent: l’impermanence des choses. Tout est temporaire. Tout change si vite. Ce concept revient dans plusieurs traditions anciennes, entre autres dans le bouddhisme et l’hindouisme.


L'impermanence des choses, c'est l'apparition, le passage et la transformation des choses ou la disparition des choses qui ont commencé à être ou qui ont apparu. Cela signifie que ces choses ne persistent jamais de la même façon, mais qu'elles disparaissent et se dissolvent d'un moment à l'autre.





On sait déjà que tout est temporaire mais, parfois, ça fait du bien de se le rappeler. Nous ne sommes que de passage sur Terre. Avant même que nous le réalisions nous serons rendus dans la prochaine saison… et peut-être même dans la prochaine saison de notre vie.






Ce petit texte est une invitation à vous détendre, à profiter de l’été avec vos amours et à essayer de voir d’un œil différent les choses qui vous irritent dans notre vie de famille.



Sur ce, bon été!




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