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Pour une société où tous les enfants seraient libres et aimés




Bienvenue sur ce nouveau blogue!


Le blogue est nouveau, mais pas le titre. C'est en réfléchissant à comment je voulais appeler mon blogue, il y a quelques années, que je suis tombé sur cette idée.



La petite poésie de la vie


J'étais en train de tenter de définir pourquoi je voulais que mes enfants soient éduqués à la maison, en famille, lorsque cette idée m'est venue. L'idée que chaque moment passé avec un enfant est important et unique et que, dans le quotidien, dans les petites choses de tous les jours, dans la vie de famille aux apparences banales, se trouve un trésor d'une beauté infinie: la petite poésie de la vie.


LA PETITE POÉSIE DE LA VIE! C'est ça! Elle est LÀ! Là où on ne l'attendait pas. Là où on ne la cherchait pas. Dans ces moments que tant de gens, trop de gens, ne prennent pas la peine, ni le temps, de regarder.


Dans tous ces petits moments du quotidien se cache une poésie subtile mais qui est bien là, dans toute sa force.



Cette idée de la "petite poésie de la vie" est importante à mes yeux. Les enfants sont encore trop souvent négligés (pas juste physiquement, mais émotionnellement), sous-estimés (dans leur capacités nombreuses), mis de côté (des conversations et des décisions), dénigrés (pour qui ils sont vraiment), etc. On pense qu'on peut les caser, les stationner dans un petit local pour de longues journées à partir de l'âge de 1 an, ou parfois avant. Et dans ce processus et cet effacement de l'enfance se perd, justement, toute une poésie et toute une richesse.



L'effacement de l'enfance


L'effacement de l'enfance c'est quand on n'accorde pas d'importance particulière à ce qu'est l'enfance et ce qu'elle a comme rôle à jouer pour chaque personne. On traite encore trop l'enfance comme si on avait hâte qu'elle passe, comme si c'était un passage à finir au plus vite. Il y a aussi une tendance depuis plusieurs années à gâter matériellement les enfants ou à leur donner tout ce qu'un enfant demande, afin d'acheter et d'avoir la paix.



Pourtant, ce dont je parle, se situe complètement ailleurs.


Je soutiens que l'enfant a besoin de simplicité, de temps, de liberté, et de sentir que ses parents le considèrent comme faisant partie intégrante de leur équipe.


On sait tous qu'il y a un grand courant de "mères à boutte", phénomène qui je crois, est en train de s'essoufler. On refuse encore trop souvent comme adultes d'être "retardés" dans nos plans de vie en raison de l'enfance. Ça prend trop de temps être un enfant. Ça défait les plans. Ça nous oblige à ralentir pour certains projets. Ça nous oblige à remettre en question des priorités... et on aime pas ça.


On normalise donc l'effacement de l'enfance. Ils doivent suivre l'horaire des parents, horaire qui est tellement occupé qu'on doit couper à quelque part. On manque alors des occasions extraordinaires de s'arrêter, d'assister à de petits moments magiques et éphémères. Ces moments n'ont l'air de rien et on ne publierait pas sur les réseaux sociaux, mais quand on les manque on passe à côté de plusieurs occasions de dire à nos enfants qu'on leur souhaite d'être libres et aimés. En fait, on passe à côté d'opportunités de les aider à sentir libres et aimés à chaque instant de leur vie.



Suivez-moi dans cette aventure


J'écris pour tout le monde qui s'intéresse à l'enfance et ce modeste blogue est un espace de réflexion. J'aimerais également en faire un espace de partage, de discussions, un espace qui fait sa part pour faire avancer la cause de l'enfance (pour une enfance simple et saine) dans notre société.


Merci de me lire et de me suivre!

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